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mhd. | ziugnisse/ giziugnisse | engl. | testimony/ certificate/ attestation | |
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franz. | témoignage, témoin/ bulletin/ certificat | Gegenbegriffe | ||
Wortfeld | Bezeugung, Zeuge, Zeugenschaft, Zeugenaussage, Aussage, Angabe, Beleg, Bescheinigung |
Certificat (franz.):
Témoin (franz.):
Zeugnis
1749 | Zedler, Johann Heinrich: (Art.) Zeuge, in: Grosses vollständiges Universal Lexicon aller Wissenschafften und Künste, Bd. 62, S. 21-71. |
1769 | Charles Bonnet: Philosophische Palingenesie. Oder Gedanken über den vergangenen und zukünftigen Zustand lebender Wesen, Als ein Anhang zu den letztern Schriften des Verfassers; und welcher insondernheit das Wesentliche seiner Untersuchungen über das Christenthum enthält. Aus dem Französischen übersetzt, und mit Anmerkungen herausgegeben von Johann Caspar Lavater, Zweyter Theil, Zürich 1769, 18. Stück: Fortsetzung der philosophischen Unterhaltung über die Offenbarung. Das Zeugnis. |
Les colloques romains de janvier, organisés par le Directeur de l'Institut d'Etudes Philosophiques, ont depuis longtemps assuré leur propre réputation. Les noms de philosophes les plus prestigieux — parmi lesquels Ricœur, Levinas, De Waelhens, H. Gouhier, Gadamer — se retrouvent au sommaire de chacune des séries de ces Actes, qu'il s'agisse de l'Herméneutique ou de la Théologie de l'Histoire. Le thème de 1972 était celui du témoignage, pour lequel 37 philosophes s'étaient réunis à Rome, sans compter un message de Gabriel Marcel sur l'attestation créatrice. Contentons-nous de dégager quelques lignes de force. C'est ce qu'avait d'ailleurs fait E. Castelli dans son propre témoignage intitulé Le problème du témoignage. La plupart des communications étaient soit d'inspiration religieuse soit d'une inspiration métaphysique d'essence proche de l'inspiration religieuse. Il est en effet difficile de séparer l'acte de témoignage — et la crédibilité qui s'y rattache — de l'idée et de l'acte de foi. Il est bien évident que toute philosophie d'inspiration positive ou matérialiste ne peut accéder, sans se nier elle-même, à une philosophie du témoignage. Ce qui n'empêche pas l'utilisation juridico-sociale des témoignages, et la validité des témoins dans une perspective qui ne se veut pas proprement métaphysique. La question se pose d'ailleurs de savoir si, par delà cet usage banalisé du témoignage, ne se profile pas une métaphysique d'inspiration religieuse qui ne veut pas dire son nom. Le témoignage a partie liée avec la communication et le dialogue, même si (comme l'a montré R. Pannikar) ces termes se présentent parfois comme antinomiques. Le cœur du problème du témoignage reste la question de la vérité, ce que montre avec finesse R. Habachi dans Témoignage et faux témoignage, car le faux témoignage interpose un écran d'erreur entre l'éternel et le temps. Le problème du temps est en effet essentiel, dans la mesure où le témoignage s'établit sur une dimension personnelle qui transcende la durée. Le témoignage ne porte pas sur des faits que la science pourrait se représenter selon le point de vue de l'anonyme observateur (interchangeable), mais sur des événements propres à la conscience humaine. Ce ne sont là que quelques perspectives, parmi bien d'autres qui ont été développées, chacune avec le talent et la foi propres à chaque auteur, chacune en harmonie avec les positions philosophiques plus générales qui y sont impliquées. Malgré l'importance quantitative et qualitative du volume, l'équivocité ou l'incommensurabilité du témoignage n'ont pas été éliminées du débat, car elles lui sont consubstantielles. |
Abstract: This essay argues that techniques for assessing testimonial credibility were well established in English legal contexts before they appeared in English natural philosophy. ‘Matters of fact’ supported by testimony referred to human actions and events before the concept was applied to natural phenomena. The article surveys English legal views about testimony and argues that the criteria for credible testimony in both legal and scientific venues were not limited to those of gentle status. Natural philosophers became concerned with testimony when they shifted their attention from universal statements about nature to particular natural and experimental events. Testimony thus became important in the construction of natural and experimental histories constructed by English naturalists. The shift to a more Baconian approach to natural investigation, itself shaped in part by legal concepts and practice, made it possible for members of the Royal Society to adopt an already familiar and societally approved approach to testimony. However, the essay also suggests how the use of scientific instruments and the desire to avoid the adversarial processes of the law modified legal conditions for fact determination, and made it possible for later generations to associate the concept of fact, supported by credible testimony, with the natural rather than the human Sciences. |
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